Intervention de Jean-Yves Caullet

Séance en hémicycle du 19 mai 2015 à 15h00
Transition énergétique — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission spéciale, mesdames et messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, j’ai entendu M. Aubert convoquer des auteurs anciens. Je ne résisterai donc pas à un petit syllogisme : un discours doit être compris, c’est même pour cela, en principe, qu’il est prononcé ; pour être compris, il doit être clair ; un discours clair peut être compris rapidement ; il est donc inutile, pour être clair et compris, de faire un long discours. Mais sans doute n’était-ce pas là l’objectif de notre collègue.

Le texte que nous allons examiner – car je ne doute pas que nous le fassions – a déjà fait l’objet d’une lecture dans cet hémicycle et au Sénat. Ceux qui ont suivi attentivement les débats ont bien compris qu’il était intéressant et urgent de conclure nos débats et de mettre ce texte en application. Même les plus sceptiques ont été convaincus. La transition énergétique et la croissance verte sont les domaines qui vont permettre à notre pays de se mettre en mouvement vers l’excellence environnementale. Ce texte est tout simplement fondamental pour l’environnement et pour la lutte contre le dérèglement climatique. Il comprend des mesures favorables aux ménages, porteuses d’emploi et d’une nouvelle croissance. Il réconcilie donc les objectifs planétaires et les aspirations du quotidien. Il est mobilisateur.

Nos travaux ont démontré l’urgence et l’importance de son adoption. La commission mixte paritaire a mis en exergue à la fois les points que nos débats devront trancher et les points de convergence. Et aujourd’hui, ceux-là mêmes qui regrettaient hier l’échec de la CMP au nom des convergences, refuseraient de trancher les points qui doivent l’être en refusant le débat ! Les enjeux, mes chers collègues, sont trop importants pour que ce texte soit l’otage de débats de procédure capillotractés. Il faut poursuivre et achever notre travail ; c’est l’intérêt de la France, qui va accueillir bientôt la COP 21. C’est pourquoi le groupe SRC rejettera cette motion de rejet.

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