Merci pour cet excellent exposé.
Je voudrais saluer l'action des Nations Unies : le rôle de Bernardino Leon est très utile et il représente probablement la seule option possible dans cette région.
Je rappelle que le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) a à sa tête Federica Mogherini, qui est italienne. Comment voyez-vous l'articulation de la pression internationale et, surtout, européenne, qui semble étrangement absente ?
Par ailleurs, les Libyens ont toujours été réticents à une ingérence étrangère. C'était déjà le cas en 2011, malgré tous les efforts de la France et des Nations Unies. On ne peut imposer à un peuple des soutiens. Qu'est-ce qui ferait qu'en 2015 la Libye accepterait ce qu'elle a refusé en 2011 ?
Enfin, la dernière résolution du Conseil de sécurité a prévu que s'il y a un accord et un gouvernement, il pourrait y avoir une levée de l'embargo sur les armes. Comment voyez-vous cette seconde étape alors que ce gouvernement devra lutter contre Daech ?