Je souhaiterais savoir ce que, selon vous, BPI France a changé dans le secteur du capital-investissement ? Son activité a-t-elle eu un impact sur le fonctionnement de vos structures ?
Il y a aussi d'autres points à aborder. Le baromètre du capital-risque d'Ernst & Young pour 2014 évaluait à 2,5 millions d'euros le montant moyen d'une opération. L'intervention de BPI France permet-elle accroître ces montants moyens d'investissement ?
Une autre question concerne le capital-amorçage, qui apparaît comme le parent pauvre du capital-investissement, avec, toujours selon Ernst & Young, un montant de 43 millions d'euros sur 897 millions en 2014. Pensez-vous que BPI France devrait se concentrer sur le capital-amorçage et laisser les autres métiers de l'investissement au secteur privé ?