Intervention de Laurent Grandguillaume

Réunion du 16 avril 2015 à 10h00
Mission d'information commune sur la banque publique d'investissement, bpifrance

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume, rapporteur :

Selon vous, y a-t-il concurrence ou complémentarité entre BPI France et les acteurs de la place ? Y a-t-il des domaines – capital-amorçage, transmission – dans lesquels vous estimez que l'action publique pourrait exercer un effet d'entraînement supérieur en matière d'investissement ? Je souhaiterais aussi vous demander si BPIfrance ne joue pas à certains égards, surtout au niveau régional, le rôle d'une agence de notation, dans la mesure où un refus de sa part peut influencer les autres acteurs.

Selon le rapport d'activité de 2013, la rentabilité des fonds propres de BPI France est de 4 % et la sinistralité représente 36 millions d'euros. Est-ce que, selon vous, BPI France prend suffisamment de risques ?

Une autre question est celle de la transparence de ses décisions d'investissement et de l'absence d'une expertise indépendante comme à la Berd ? Quelles sont les spécificités de vos propres procédures d'investissement ?

Par ailleurs, l'activité fonds de fonds de BPI France est-elle selon vous efficace économiquement, ou constituerait-elle, selon l'expression de Jean-Louis Beffa, une forme de démission intellectuelle ? D'après votre expérience, estimez-vous possible de contrôler, par l'intermédiaire de participations dans des fonds de fonds, la pertinence des investissements ?

Enfin, BPI France a cherché à créer des espaces de rencontre, comme BPI France Le Lab, entre investisseurs et entrepreneurs. Ces initiatives vont paraissent-elles satisfaisantes ? Pourraient-elles être améliorées ?

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