C'est un sujet complexe, mais essentiel. Nous avons en France beaucoup de PME qui ne font pas toujours tout ce qu'elles pourraient faire. Je peux donner en revanche l'exemple d'une petite entreprise de 50 personnes que nous avons soutenue, présente dans le secteur de l'étanchéité qui a procédé à des acquisitions, s'est internationalisée et faisait travailler 1 250 personnes, lorsque nous l'avons cédée. Elle n'aurait pu parvenir à ce résultat seule. Le capital-investissement peut vraiment aider les entreprises à changer de taille et de nature.
Les difficultés de transmission se posent dans les entreprises familiales, car il est difficile de convaincre un manager actionnaire de se faire accompagner pour passer la main et ouvrir le capital. La fiscalité n'est d'ailleurs pas incitative sur ce plan aujourd'hui. Cela crée des blocages et je crains que pour certaines entreprises il ne soit un jour trop tard pour évoluer. La BPI, peut être associée à un investisseur, pourrait apporter l'image d'un actionnaire rassurant qui pourrait faciliter les évolutions.