Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 19 mai 2015 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

La politique de voisinage devrait être un instrument politique, permettant de traiter avec flexibilité les problèmes lorsqu'ils surviennent. Je pense par exemple au problème des migrants. L'une des difficultés capitales de la Libye est que deux gouvernements y coexistent, malgré les efforts de rapprochements entrepris par la communauté internationale. N'est-ce pas l'occasion de pratiquer une politique de flexibilité, selon le principe du bâton et de la carotte, en proposant davantage d'aide contre davantage d'efforts, afin d'obtenir une entente entre les deux camps ? Il en va de même pour l'Ukraine : même si la Russie exerce une politique inadmissible à son encontre, ce pays doit se donner les moyens de progresser sur les plans de la démocratie et de la lutte contre la corruption. N'y a-t-il pas matière, là aussi, à une forme de conditionnalité de l'aide, alors que celle-ci donne actuellement l'impression d'être allouée de façon automatique ?

La Présidente Danielle Auroi. Ce sont nos voisins du Sud qui accueillent la majorité des migrants, personnes en grande difficulté et réfugiés ; n'oublions pas que ces pays paient le plus fort tribut à ces déséquilibres.

S'agissant de votre proposition de résolution, à la fin du point 3. k), je suggère que nous ajoutions les mots : « y compris dans sa dimension approfondissement de la démocratie et des droits humains », ce qui irait dans le sens de la remarque de Pierre Lequiller à propos de l'Ukraine.

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