Monsieur le ministre des affaires étrangères, depuis la conférence de Copenhague, la communauté internationale peine à prendre la pleine mesure des enjeux climatiques. En dépit de l’évidence des périls qui menacent l’humanité, la résignation et le statu quo semblaient devoir l’emporter. Pourtant, la France, elle, ne se résigne pas. C’est la raison pour laquelle elle s’est mobilisée pour organiser la COP 21 en cette fin d’année 2015. Cette rencontre des dirigeants mondiaux n’a qu’un seul objectif : sauver notre planète du dérèglement climatique en adaptant nos économies et nos modèles de développement au défi considérable auquel est confrontée l’humanité.