Mes chers collègues, avec l’article 1er, nous en venons au coeur du sujet. Ainsi que vous l’avez rappelé, monsieur Letchimy, il y a urgence, puisque près de 11 000 étudiants attendent que ce mariage universitaire soit scellé, comme l’a si bien dit M. Christophe Premat, et comme il l’a si bien écrit dans son rapport sur le texte en première lecture, nous l’en remercions. Il a effectué un travail très détaillé, comme à sa suite M. Yves Durand. Il était en effet difficile de trouver une solution, mais ce fut chose faite le 19 février dernier.
C’est la raison pour laquelle je m’en remets à votre vote sur le présent article, avec le souhait que ce mode d’élection du président et des vice-présidents constitue une solution pérenne et d’avenir.
Permettez-moi simplement de rappeler les raisons du refus du « ticket ». Cette formule a rencontré une très vive hostilité sur le terrain, car l’effacement du rôle des conseils de pôle dans l’élection des vice-présidents était assimilé à un geste de défiance quant à la capacité des acteurs à forger par eux-mêmes les consensus nécessaires à la marche de l’université. Nous avons donc aujourd’hui à sceller la bonne marche de l’université des Antilles.