Plus sérieusement, notre préoccupation, aux uns et aux autres – je crois pouvoir dire que nous sommes unanimes sur ce point et que nous ne devrions pas nous opposer – est la réussite de l’université des Antilles. Ainsi que je le rappelais dans mon propos liminaire, sur le plan intellectuel, si nous voulions respecter stricto sensu l’esprit de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, nous aurions matière à tiquer. Cependant, il y a des particularités, sur lesquelles la majorité des élus de la Guadeloupe et de la Martinique se sont exprimés. Si celles-ci ne sont pas reconnues, il peut y avoir un risque d’éclatement.
Cette unité absolument nécessaire et pour laquelle tous nous militons, cette unité que nous voulons tous unanimement construire, repose sur la reconnaissance de ces deux particularités. C’est d’ailleurs pour cela qu’il y a eu un accord entre les élus, d’une part, et, d’autre part, entre le Gouvernement et les élus, pour la reconnaissance de ces particularités, afin de construire une unité véritable qui soit non seulement institutionnelle, mais aussi pédagogique, une unité de gestion et d’intérêt pour créer la grande université des Antilles dont ces territoires ont besoin.