Intervention de Najat Vallaud-Belkacem

Séance en hémicycle du 20 mai 2015 à 15h00
Transformation de l'université des antilles et de la guyane en université des antilles — Article 1er

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Sans répéter ce qu’a dit le rapporteur, je souhaite répondre à M. Hetzel et à Mme Attard. Je pense que nous sommes tous d’accord pour qu’il y ait à la fois une unité et une autonomie des deux pôles. La question est de savoir comment y parvenir au mieux.

Quel mode d’élection, notamment, est le plus à même de garantir l’unité de l’université ? Je ne crois pas du tout que le ticket présidentiel proposé dans les amendements permette d’y parvenir : en cas de désaccord entre l’équipe présidentielle et l’un des deux pôles, on assisterait à une désunion, à de graves difficultés, voire à une scission, c’est-à-dire précisément à ce que nous voulons éviter. Au contraire, l’organisation fédérale proposée dans le texte garantit que les décisions seront prises dans le dialogue et la concertation, tout en laissant une nécessaire et large autonomie à chacun des pôles.

Permettez-moi d’y insister : la particularité de cette université par rapport à toutes les autres est qu’elle s’étend sur plusieurs régions. Il faut s’y adapter. C’est pourquoi la communauté universitaire et les élus locaux ont réussi à trouver un accord soutenu aujourd’hui par le Gouvernement. Nous souhaitons donc maintenir ce mode d’élection et rendons un avis défavorable à ces amendements.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion