Cet amendement est défendu, mais je voudrais préciser mes propos s’agissant des agrocarburants ou des biocarburants. Ce n’est pas être hostile à toute évolution que de le remarquer : à partir du moment où le législateur a fixé des orientations en la matière, les industries de transformation doivent s’engager dans des investissements particulièrement lourds.
Ma région abrite ainsi la plus grande coopérative céréalière de France, Vivescia. Or il suffit de visiter ses installations pour constater l’ampleur des investissements réalisés. C’est pourquoi nous ne pouvons pas passer notre temps à changer la réglementation : cela s’avère catastrophique, autant pour notre image que pour une profession qui a cru, à un moment donné, en la parole de l’État.