Je le regrette d'autant plus que, à cause d'arguments souvent mal fondés, la proposition de loi dont nous allons débattre a été rejetée le 28 novembre dernier.
Avant d'en venir au texte lui-même, il me paraît nécessaire de rappeler un certain nombre de points. Les premiers sont politiques puisqu'ils ont été soulevés en commission où l'on a pu entendre que « les subventions de l'État au monde associatif ont connu une baisse constante et drastique » ; je sais bien que, depuis six mois, c'est l'ancienne majorité qui est responsable de tout mais arrêtons la politique politicienne, mes chers collègues, et ne confondons pas tout. C'est une proposition qui devrait faire l'unanimité pour reconnaître des gens de l'ombre. Il ne s'agit pas de déterminer une politique associative à venir : il ne faut pas confondre honorer l'action, l'engagement du bénévole, et juger et jauger la politique associative de tel ou tel gouvernement.
Lorsque j'entends, en commission toujours, qu'il s'agit « d'une médaille bling-bling » ou « d'un gadget », lequel d'entre nous n'a jamais remis une médaille de l'Assemblée en circonscription ?