Merci de vos interventions.
La diffusion des travaux menés à l'Assemblée nationale comme au Sénat est en effet très médiocre : le Parlement communique bien trop peu et ses rapports sont très mal connus, dans l'université par exemple. Il en va d'ailleurs de même pour ceux de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) ou du Défenseur des droits. Comme à la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), que j'ai l'honneur de présider, un énorme travail doit être mené. Les deux chambres du Parlement pourraient par exemple résumer leurs travaux, et assurer leur diffusion en les publiant dans des revues plus variées. J'ai moi-même présidé une mission d'information, au début des années 2000, sur l'esclavage moderne : la diffusion a été bien faite sur le moment, mais ensuite ce rapport est à peu près tombé dans l'oubli. Il faudrait trouver le moyen d'intéresser à ces travaux – que l'on trouve bien sûr facilement sur internet – les étudiants de troisième cycle, par exemple, car ils rassemblent les réflexions d'experts et de praticiens.