Intervention de Didier Houssin

Réunion du 21 novembre 2012 à 17h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Didier Houssin, président de l'AERES :

– Effectivement, s'agissant de l'évaluation des personnels, il serait plus pertinent pour l'AERES d'évaluer, et non pas de valider, les procédures. Quant à la capacité à s'appuyer sur les comités d'évaluation interne, on se heurte à la complexité du dispositif. Si l'on s'appuie sur les comités spécialisés du CNRS ou de l'INSERM, comment cela se passera-t-il avec le CEA, l'INRA ou les universités, car on entre alors dans une complexité difficile à gérer. Pour l'évaluation des unités mixtes de recherche et à titre expérimental, on pourrait imaginer de s'appuyer sur un Scientific Advisory Board (SAB). J'ai eu l'occasion d'évoquer cette piste avec l'administrateur du Collège de France, M. Serge Haroche.

Concernant les élus, nous ne sommes pas favorables à ce qu'ils soient, en tant que tels, membres de comités d'évaluation. Cependant, deux élus représentant la communauté scientifique pourraient siéger au Conseil de l'AERES, instance politique où siègent déjà deux parlementaires, afin d'accroître la participation aux travaux de l'AERES.

S'agissant des textes, il subsiste des ambiguïtés sur le rôle de chacun et il faudrait clarifier cela. Je ferai une proposition fonctionnelle, à savoir mettre en place un groupe de concertation associant responsables de l'évaluation collective et de l'évaluation individuelle.

L'AERES, indépendante, est restée isolée. Elle pourrait tout à fait travailler en partenariat avec d'autres instances en préservant son indépendance.

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