Je tiens à saluer la qualité du travail de l'Observatoire sur les zones urbaines sensibles et à rappeler l'engagement constant du groupe UDI en faveur de la rénovation urbaine, de l'égalité des chances et de l'emploi, qu'illustre la loi Borloo de 2003 à l'origine de la création de l'ONZUS. Le groupe UDI reste toutefois attentif à l'écart pouvant exister entre ce qui a été décidé et ce qui a été réalisé. Vous avez appelé notre attention sur la grande précarité qui domine dans les zones urbaines sensibles ainsi que sur le chômage des jeunes, le caractère souvent inadapté et défaillant de la formation et la situation des femmes, de plus en plus en retrait du marché du travail, ce qui doit nous alerter. Il nous semble que l'amélioration des outils d'évaluation des politiques publiques sera l'instrument de l'amélioration de ces politiques mêmes. Il faut remettre en cause certaines méthodes et cesser la pratique du millefeuille par zonages multiples. Pourriez-vous nous indiquer où se situent les zones les plus en difficulté et votre sentiment sur les actions particulières qui pourraient y être instituées ? A l'heure actuelle, de nombreuses annonces sont faites en matière d'éducation, d'accompagnement du FISAC ou de logement, sans que les moyens ne soient au rendez-vous et il nous revient d'alerter sur ce point. Vous avez évoqué la mobilité qui existe dans les ZUS, ce qui tend à démontrer que l'ascenseur social existe bel et bien, que notre travail porte ses fruits et que l'exemple républicain reste une nécessité. Je souhaiterais recueillir votre sentiment sur ce dernier point.