Il va sans dire, monsieur Emmanuelli, que si ma candidature à la vice-présidence de l'ACPR était retenue, j'abandonnerais tous mes mandats d'administrateur d'entreprises françaises et étrangères. Je cesserais aussi toute activité professionnelle rémunérée, mettant ma propre société en sommeil ; j'ai déjà avisé mes clients de cette éventualité.
À propos des scandales de fraude fiscale impliquant de grandes banques internationales, je considère à titre personnel que la mission principale de l'ACPR est de veiller à préserver la stabilité du système financier. L'important est que les grandes banques nationales et internationales demeurent solides pour ne pas être à nouveau à l'origine d'une crise bancaire et financière semblable à celle que nous avons connue.