Si nous avons initialement posé la condition que le mandat électif ne puisse être exercé qu'au sein d'une petite commune, c'est en partant du principe que l'on n'était pas forcément encarté au sein des petites communes. Cela dit, nous nous sommes ensuite interrogés sur le bien-fondé de cette condition.
Pour ce qui est des associations, les associations de retraités ont, comme toutes les autres, du mal à recruter en ce moment : dans toute la France, l'investissement dans la vie associative a tendance à décliner, et cela n'est en rien réservé aux associations de militaires, qu'ils soient actifs ou retraités.
Il me semble que nous devrions laisser aux actifs le soin de s'organiser eux-mêmes, en limitant le périmètre des associations professionnelles nationales de militaires aux actifs, afin de leur laisser le temps de prendre leur envol et d'observer un peu comment les choses se passent. Le projet de loi qui va être examiné par l'Assemblée prévoit d'avoir d'un côté les APNM d'actifs, de l'autre les associations de retraités : pour le moment, les deux sont bien séparées et il n'a pas été observé de tentative de phagocytage de l'une par l'autre. Cela dit, je reconnais que la population des associations de retraités est vieillissante et que parfois, l'écart de génération finit par peser dans le débat.