La fin de NYSE-Euronext et le retour d'Euronext à sa forme ancienne constituent-t-il un avantage pour la place de Paris ? Je relève par ailleurs une chute des avis délivrés par le médiateur, qui passent de 400 en 2013 à 276 en 2014. Comment cela s'explique-t-il ?
L'union des marchés de capitaux constitue une question centrale. Elle devrait englober des encours de 8 500 milliards d'euros, si l'on fait référence aux chiffres de 2013. À produit intérieur brut équivalent, cela représente deux fois moins que les marchés de capitaux américains, et plus de trois fois et demie moins que le marché de capitaux suisse. N'y a-t-il pas un vrai problème de performance en Europe ? Je suis très favorable à l'émergence de cette union, mais ne risque-t-elle pas d'advenir au détriment de la place de Paris ? Le nombre de fonds inscrits à la cote a baissé de 12 % en cinq ans, passant de 12 200 à 11 542.
Pensez-vous que les premiers travaux du comité « Place de Paris 2020 », institué en juin 2014, vont permettre à la place de Paris d'être suffisamment forte pour rayonner dans cette union des marchés de capitaux ? Saura-t-elle s'imposer vis-à-vis de ses vingt-sept concurrentes européennes pour être la grande gagnante de cette évolution ?