Comment expliquer que le Paris-Limoges-Toulouse mette quarante minutes de plus en 2015 qu’en 1967 ? Je pourrais multiplier les exemples. La situation actuelle est absurde : on préfère financer la ligne Lyon-Turin, dont le prix est faramineux, et dont toutes les études montrent que la rentabilité socio-économique sera mauvaise, plutôt que pérenniser les transports qu’utilisent les Français au quotidien.
Madame la ministre, quelles garanties pouvez-vous donner quant à l’avenir des lignes Intercités ? Au-delà de cette question, pouvez-vous vous engager devant les citoyennes et les citoyens à faire de la mobilité de chacun une priorité pour l’équilibre territorial et l’avenir écologique de notre pays ?