Ma question s’adresse à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international.
La prise de Palmyre, la semaine, dernière nous a remplis d’effroi, car nous connaissons, hélas, la suite : viols, massacres d’enfants, actes de barbarie, esclavagisme, toutes ces atrocités auxquelles sont soumis femmes, hommes et enfants, qu’ils soient chiites, sunnites ou chrétiens d’Orient, dès qu’ils résistent au joug des djihadistes.
L’avenir du site de Palmyre, l’un des plus beaux du Moyen-Orient, est source d’inquiétude pour nous tous. Sa destruction signifierait la disparition de l’un des plus beaux berceaux de l’humanité.
Au nom d’une prétendue théologie, des atrocités sont commises chaque jour, en Irak, en Syrie, mais aussi en Arabie Saoudite, partout où des attentats sont commis.
Chers collègues, nous le savons, la France a pris très tôt ses responsabilités dans ce contexte périlleux et a permis sans doute que la progression des groupes terroristes soit moins rapide : opération Chammal, avec les frappes aériennes en Irak au sein d’une large coalition pour stopper l’avancée de Daech, mobilisation internationale contre le terrorisme, accueil et soutien aux chrétiens d’Orient, notamment ceux d’Alep.
La communauté internationale, faite d’hommes et de femmes qui défendent la liberté et luttent contre la barbarie, doit être à la hauteur de ce moment.
Monsieur le ministre, inévitablement, se pose avec intensité la question des réseaux de financement de Daech et des modalités d’approvisionnement en armes de ce groupe. Comment tarir ses sources ? Avons-nous encore les cartes en main pour stopper cette progression fulgurante ? Quelles initiatives la France entend-elle prendre pour renforcer l’action de la communauté internationale contre Daech dans les jours qui viennent ?