Je serai intraitable. Je trouve les faits reprochés à Agnès Saal inacceptables. Je peux vous dire qu’il n’y aura ni passe-droit ni petits arrangements entre amis. Dès lors que la procédure aura permis d’établir les faits et qu’Agnès Saal aura pu présenter ses arguments, je prendrai des mesures extrêmement fermes parce que je n’accepte pas qu’on confonde son porte-monnaie avec l’argent des Français. Mais je respecte la démocratie, nos institutions, l’État de droit, et vous savez très bien que dans le privé, les salariés protégés, les syndicalistes par exemple, bénéficient d’une protection renforcée contre l’arbitraire. Je me flatte que nous puissions être fermes mais justes, et respecter l’État de droit.