Intervention de Cécile Duflot

Séance en hémicycle du 26 mai 2015 à 15h00
Transition énergétique — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Duflot :

Notre peur, cependant, ne l’emporte pas sur l’espoir, parce que nous ne pouvons nous permettre le luxe de la paralysie. C’est pourquoi nous avançons contre vents et marées, au-delà des effets de mode et des effets de manche. Je ne peux que souhaiter que cette avancée soit plus rapide, plus franche et plus dynamique. Tout pas en avant est bon à prendre ; tout progrès doit être enregistré, encouragé et gravé dans le marbre.

Dans le même temps, je veux dire ici, au nom de toutes celles et de tous ceux qui ont l’intérêt écologique chevillé au corps, que la politique des petits pas ne suffit plus. Nous aurions pu – nous aurions dû – être plus audacieux et plus ambitieux dans la mise en oeuvre de notre politique de transition énergétique.

Il ne s’agit pas, madame la ministre, de mégoter notre soutien au texte, dont nous avons longuement discuté. Nous le soutenons, et pleinement. Qu’il nous soit cependant permis de continuer à plaider pour que notre pays passe à la vitesse supérieure. Oui, enfin, un texte ébranle quelque peu le statu quo nucléariste qui prévalait jusqu’à présent dans notre pays. C’est pourtant bien tard et bien insuffisant. L’objectif d’un pays tel que le nôtre en 2015 devrait être de s’engager dans la voie du 100 % renouvelable.

Pour résumer notre position, je dirai que l’examen en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale a permis de redonner une véritable ambition à un texte qui avait subi de nombreux reculs lors de son examen au Sénat, tout en confortant des mesures nouvelles et positives qui avaient été introduites sur proposition des députés écologistes.

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