La semaine dernière, le rendement des dettes souveraines a sensiblement augmenté, passant de 0,4 % à 1 % pour la France, qui par conséquent emprunte deux fois plus cher qu'il y a quinze jours. L'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ont vu aussi leur taux augmenter, et ce malgré la politique d'achats de la BCE. Selon la presse, cette volatilité s'expliquerait par une volonté des acteurs financiers de contrer les actions de la BCE et des Banques centrales. Souscrivez-vous à cette analyse ?
D'autre part, une forme d'accord est-elle envisageable avec les acteurs financiers s'agissant d'un taux d'équilibre entre le soutien à la relance économique et les rendements que ces derniers attendent ?