Quelle appréciation portez-vous sur la légitimité des dettes ? Beaucoup d'États, dans les périodes les plus difficiles, se sont endettés à des taux extrêmement élevés, accumulant ainsi, en plus du capital proprement dit, beaucoup d'intérêts à rembourser : serait-il légitime, selon vous, que les créanciers consentent un effort sur ces intérêts ?
Au cours des dernières années, quelles ont été les divergences les plus marquées entre, d'une part, la BCE, et, de l'autre, le FMI et l'Eurogroupe ? La BCE aurait-elle pu faire d'autres choix que ceux qui ont été retenus ? Si oui, lesquels et à quel moment ?
Enfin, les investissements, que la BCE soutient notamment à travers le « quantitative easing », peuvent s'avérer risqués ; d'un autre côté, on incite les banques à prêter, mais elles sont bloquées par les ratios prudentiels. Où est le chemin, étroit, entre la prise de risques et la nécessité d'investir ?
M. Dominique Lefebvre remplace M. Pierre-Alain-Muet à la coprésidence.