Monsieur le député, il y a beaucoup de choses dans votre question, mais je retiens d’abord l’indignation légitime qui est la vôtre face aux massacres commis au Proche-Orient et au Moyen-Orient et qui ont une série de conséquences en France.
Une question me sera posée dans un instant sur l’Irak et la Syrie, aussi ne relèverai-je qu’un aspect de votre intervention, vous m’en excuserez : il concerne l’Iran, sujet auquel vous êtes, je le sais, très attaché.
Je recevais hier le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Nous avons discuté de ce qu’il fallait faire, ou ne pas faire, dans la perspective de l’accord ou du désaccord sur le nucléaire iranien. Nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’il fallait rechercher un accord, mais que cet accord ne serait acceptable – c’est en tout cas la position de la France, puissance indépendante – que s’il est robuste et ne permet en aucun cas à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.