S’agissant des amendements identiques de Mmes Massonneau et Mazetier, je vais essayer de formuler les choses de telle sorte qu’elles ne soient pas mal prises. On se connaît assez pour ne pas se faire de procès sur la question de la représentation des femmes. Je pense que c’est une mauvaise porte d’entrée sur le sujet dont nous parlons. Si je constate comme vous, que, malheureusement, les titulaires de mandats lourds – 30 %, pour reprendre le chiffre qui figure dans le texte – sont très majoritairement des hommes, je pense que notre objectif doit être avant tout de reconnaître l’engagement des présents, de ceux qui, parfois depuis de nombreuses années, assument ces fonctions. Cela concerne aussi des femmes : j’en ai reçu un certain nombre au cours des auditions, et je pense que c’est également le cas de Sandrine Mazetier.