…il ne les passe pas à produire pour l’entreprise. Essayez de comprendre le point de vue du chef d’entreprise : pour lui, ces salariés exercent un droit syndical qui est certes incontestable, mais ils ne participent pas, pendant ce temps, à la production et à la richesse de l’entreprise.
Je souhaiterais donc que le débat soit plus équilibré. Pour qu’il y ait dialogue social, il faut deux parties : les salariés et les chefs d’entreprise. Or, du côté gauche, on ne parle que des salariés. J’aimerais que l’on parle aussi des chefs d’entreprise et des contraintes que ces dispositions peuvent représenter pour eux !
En disant cela, je n’insulte en rien les salariés et ne porte aucune atteinte au droit syndical ; je vous rappelle simplement que nous devons avoir un débat équilibré. Or, dans le dialogue social, il y a les salariés et les chefs d’entreprise : nous avons la légitimité pour parler des chefs d’entreprise au même titre que des salariés. Pardon de vous choquer, mais nous pouvons également débattre de ce sujet très intéressant, même si, parfois, la sémantique peut vous paraître un peu excessive.