Je fais partie d'un groupe parlementaire qui s'est doté d'une coprésidence, surmontant ici même de grandes difficultés pour cela, et d'une famille politique où cette coprésidence est une tradition. Cela ne m'empêche pas de nourrir quelques doutes quant au binôme. L'expérience des dernières élections départementales, telle qu'en rend compte la presse, montre qu'il n'y avait en réalité que des candidats hommes, flanqués d'un machin décoratif de sexe féminin, et que ce sont 80% ou 85 % d'hommes qui président les conseils départementaux alors qu'un nombre égal d'hommes et de femmes y ont été élus.