Je ne répondrai pas aujourd'hui sur ce dernier point, qui est hors de notre sujet.
Monsieur Le Bris, le Conseil d'État a validé ce texte et nous considérons que, les voies de recours étant bien identifiées, ceux-ci devraient être peu nombreux – d'autant que ceux qui font l'objet d'une telle mesure ne sont pas a priori censés savoir qu'ils sont surveillés. Je ne crois donc pas qu'il y ait un risque réel sur ce point.
Monsieur Verchère, votre interrogation sur les moyens financiers est justifiée. Je rappelle que la LPM avait fait du renseignement sa priorité, et la LPM précédente avait d'ailleurs déjà engagé ce mouvement ; j'ai fait en sorte que les engagements pris dans ce domaine soient respectés, tant en termes d'effectifs que de moyens. C'est la raison pour laquelle j'ai récemment pris les décisions nécessaires s'agissant des projets de satellites MUSIS et CERES. Un effort très significatif a été consenti à l'égard de l'ensemble de la fonction renseignement – la DPR dispose bien entendu de tous les éléments à ce sujet. Des postes supplémentaires sont par ailleurs prévus.
Quant aux moyens de la CNCTR, nous y serons particulièrement attentifs.