Vous avez souligné la hausse des dépenses de personnel, qui, selon le titre de la partie qui leur est consacrée, page 130 du rapport, seraient « insuffisamment maîtrisées ». Permettez-moi de m'en étonner. L'augmentation des dépenses de personnel, qui n'est pas en elle-même une surprise puisqu'elle était prévue en loi de finances initiale, n'a atteint en 2014 que 1 %, soit 0,27 % hors contributions au CAS Pensions et hors fonds de concours. La Cour souligne elle-même que « le respect de l'objectif du budget triennal 2013-2015 d'une augmentation cumulée de la masse salariale de l'État limitée à 1 % reste accessible ». Bref, on a plutôt l'impression que, malgré les revalorisations catégorielles, et grâce à la politique de stabilisation de l'emploi public et de limitation aux ministères prioritaires des créations de postes, c'est un effort substantiel qui a été consenti pour maîtriser les dépenses de personnel – surtout par rapport aux exercices antérieurs, en particulier à la décennie qui vient de s'écouler.