Intervention de Bernard Deflesselles

Réunion du 27 mai 2015 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Pour de nombreux membres de cette Commission, le sujet de l'énergie est primordial. Je remercie donc le groupe de travail d'avoir apporté de nouveaux éléments d'information et de débat par ce point d'étape qu'ils nous présentent aujourd'hui. Evidemment, comme le disait mon collègue Michel Piron, il y a dans la présentation de la Commission européenne de cette stratégie beaucoup de bonnes intentions, et les divergences persistent entre les États-membres qui auront à la mettre en oeuvre. Néanmoins, il faut à mon sens saluer l'avancée positive que constitue ce cadre stratégique, et ne pas bouder notre plaisir lorsque les choses vont dans une direction positive comme cela est le cas ici. Je soutiendrai donc tout à fait les conclusions proposées par le groupe de travail, tout en appuyant l'idée évoquée par mon collègue de l'utilité d'une sorte de panorama des différentes positions des pays.

Une deuxième problématique me semble être celle, à raison évoquée dans votre communication, du financement. Je tiens à souligner que sur les 315 milliards du plan Juncker, 5 milliards proviendront de la Banque européenne d'Investissement, et 16 milliards seront issus de Fonds européens structurels. Il n'y aura donc que 21 milliards, dont la Commission espère qu'ils auront un effet de levier suffisant pour générer 315 milliards de fonds à investir. Là encore, il faudra faire la part du champ public et du champ privé. Néanmoins, l'Union de l'énergie est un projet qui peut mener à de grands progrès, il convient donc d'être optimiste.

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