Je veux revenir sur les Rafale, car nous ne parvenons pas, à ce stade, à comprendre le mécanisme budgétaire proposé. Vos réponses ne correspondent pas aux explications que nous avons obtenues jusqu'alors, lesquelles, au vu de la complexité du sujet, sont d'ailleurs très variables.
Nous disposons d'un parc de 118 Rafale. La LPM votée en 2013 prévoit vingt-six livraisons d'ici à 2019, compte tenu des quarante exportations prévues, selon l'arrangement conclu avec l'avionneur. Or ce chiffre a été dépassé, puisque vingt-quatre appareils ont été vendus à l'Égypte et vingt-quatre autres au Qatar – soit quarante-huit au total. Pourquoi le chiffre des livraisons destinées à l'armée française reste-t-il bloqué à vingt-six ?
Les ventes de Rafale, présentées urbi et orbi comme une excellente affaire pour le budget de la défense, ont-elles effectivement un impact direct sur lui et, dans l'affirmative, lequel ?
Par ailleurs, l'avionneur sera-t-il en mesure de livrer les vingt-six Rafale à l'armée de l'air compte tenu de ces contrats à l'exportation et des prospects que vous évoquiez ?