Le rapprochement entre Numericable et SFR a marqué une nouvelle étape de la restructuration du marché des télécoms et ouvert de nouvelles perspectives. La presse a fait état d'un malaise assez certain chez les salariés du groupe SFR, affectés par des changements de direction importants, mais aussi inquiets face à une stratégie offensive d'acquisitions en France et à l'international.
Vos relations avec vos sous-traitants, eux aussi inquiets de votre politique, ont fait l'objet d'articles de presse et de témoignages auprès de parlementaires. Un accord a été signé avec le médiateur interentreprises pour une partie de vos sous-traitants. Comment envisagez-vous votre rôle dans l'animation de la filière, qu'il s'agisse du périmètre interne du groupe SFR ou de vos relations avec tout l'écosystème ?
Sans revenir sur l'accord que vous avez signé la semaine dernière avec les trois autres opérateurs pour la couverture des mobiles, je voudrais vous interroger sur le fixe, notamment la fibre, et les accords de partage entre SFR et Orange sur les zones dites « AMII » (appel à manifestations d'intentions d'investissement), et notamment votre souhait de renégocier cette part des 20 %. Quelle est votre stratégie pour le fixe, sachant que le ministre de l'économie a demandé une accélération des investissements afin de rattraper les retards constatés dans le déploiement de la fibre ?
Il y a un peu plus d'un an, les dirigeants de SFR ne paraissaient pas très enclins à enchérir sur les nouvelles fréquences 700 MHz. Quelle est votre stratégie en la matière ? Et quelle est votre ambition en matière d'aménagement du territoire ?
Enfin, le rapprochement entre SFR et Numericable a marqué une certaine consolidation des acteurs des télécoms, y compris dans le secteur des équipementiers avec une fusion-acquisition en cours entre Alcatel-Lucent et Nokia. Comment analysez-vous ce rapprochement ? Quelle est votre politique en matière d'équipements télécom et à quels équipementiers avez-vous recours ?