Monsieur Drahi, vous êtes atypique : comme vous l'avez expliqué, vous avez voulu créer votre entreprise, et non rester dans un grand groupe. Aujourd'hui, votre politique de développement acquisition est impressionnante – certains la qualifient de boulimique – et je suis très heureux de pouvoir vous poser quelques questions.
Si l'on ne peut qu'être impressionné par la diversité des entreprises que vous avez acquises, on peut aussi s'inquiéter de cette crise de croissance dans la mesure où trouver des stratégies communes avec ces différents groupes est sans doute un exercice difficile. Pouvez-vous nous en parler ?
Vous avez évoqué l'acquisition de Libération, mais vous possédez beaucoup d'autres titres via la société Altice Media Group (AMG). Avez-vous d'autres projets de développement dans la presse ?
J'ai lu également que vous envisagiez d'acquérir l'américain Times Warner Cable. Pouvez-vous nous parler de ce développement sur le marché américain, plutôt saturé semble-t-il ?
Travailler sur le câble et le tissu urbain, c'est très bien, mais une partie de nos concitoyens dans les zones rurales ne bénéficie pas d'une bonne couverture. Quelle est votre vision en matière de déploiement de la fibre et du très haut débit dans les zones rurales ?
Dernière question toute simple : quand on investit autant et qu'on emprunte autant, quelle est la recette ou la méthode pour obtenir la confiance des investisseurs et des banquiers ?