D'après mon expérience de maire, l'entretien d'une aire d'accueil nécessite quatre à cinq semaines de fermeture par an, à des périodes où les gens ne voyagent pas forcément. À chaque fois que j'ai pratiqué cet exercice, l'absence de solution de repli a créé des difficultés, parce que les gens du voyage allaient s'installer là où ils n'étaient pas forcément les bienvenus. Aussi je partage le sentiment du rapporteur de la nécessité de prévoir une aire d'accueil secondaire.
En revanche, celle-ci ne doit pas emporter pour la collectivité des obligations excessives. Il s'agit généralement d'une aire d'accueil d'été enherbée, pourvue d'un ou plusieurs points d'eau, et qui, ayant vocation à être transitoire, doit être exemptée des normes applicables à une aire d'accueil permanente.