La situation de la Grande-Bretagne est un peu différente : à l’instar de l’Espagne, elle a plongé beaucoup plus fortement. Elle vient à peine de dépasser son niveau de PIB de 2007 et progresse moins que nous. Là aussi, regardons les choses sur la durée !
Revenons-en à l’Allemagne : la raison principale, c’est que tous nos pays, la France la première, doivent bouger, dans un monde en mouvement ; ils doivent s’ouvrir, dans un monde ouvert ; ils ne doivent pas se recroqueviller, se fermer. Mais on n’obtient pas des résultats en deux ou trois ans, il faut bouger pendant trois, cinq, dix ans !
Quand l’Allemagne a engagé des réformes pour faire face à ses difficultés, à partir de 2000 ou 2002, la France est restée immobile, et pendant très longtemps. Aujourd’hui, elle bouge et les fruits de ces mouvements se feront progressivement sentir. Mais il y a bien un décalage entre les fruits du mouvement et le mouvement lui-même. C’est ce que nous sommes en train de vivre.