Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 20 mai 2015 à 16h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Lors de l'examen de la LPM en 2013, nous avons été quelques-uns à nous interroger sur son caractère tenable. Nous nous étions notamment inquiétés de l'importance des recettes exceptionnelles, qui constituaient un élément de fragilité de la LPM.

À la suite des événements du mois de janvier, nous nous sommes adaptés à l'évolution des menaces, ce qui n'a rien de choquant en soi, mais soulève certaines interrogations à moyen terme : nous demandons à nos militaires d'accomplir des missions qui pourraient être assumées par la gendarmerie ou par la police, voire par des sociétés privées, et le temps qu'ils y consacrent est pris sur leur préparation opérationnelle.

Il y a quelques mois, vous avez vanté devant notre commission les mérites des sociétés de projet pour financer certains investissements, notamment l'acquisition de frégates et d'avions A400M. Votre message était alors : « Hors les sociétés de projet, point de salut ! » Ces sociétés ont fait débat, notamment au sein du ministère des Finances. Nous avons été quelques-uns à vous faire part de nos réserves, voire de nos réticences, et à marquer notre préférence pour d'autres modes de financement. Qu'advient-il de ces sociétés de projet ? Allez-vous revenir à la charge sur le sujet ou bien sont-elles définitivement abandonnées ?

Qu'en est-il de l'enquête en cours sur l'accident de l'A400M qui s'est produit à Séville ?

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