En complément de ce qui vient de nous être dit, je veux insister sur la fonction même de l'élu. Au-delà de la gestion structurelle de notre chambre départementale, le fait de travailler à un échelon régional nous amène à assumer pleinement notre fonction d'élu sur des missions comme l'économie ou la formation. Nous constituons des binômes entre présidents de chambre départementale et chambre régionale. Dans ce cadre, la proximité et la relation directe avec les entreprises permettent de mieux appréhender leurs besoins.
Nous avons évidemment redéployé les agents vers des postes opérationnels, ce qui nous a permis d'aller vers nos ressortissants alors que, par le passé, nous attendions parfois qu'ils s'adressent à nous. Au-delà des fonctions régaliennes que nous continuons d'assurer, cette démarche crée une relation entre les entreprises et la chambre. La mutualisation nous a donné une nouvelle liberté d'action.
Pour répondre à la question sur les difficultés de financement des CFA, il faut identifier la répartition de la taxe d'apprentissage. Il suffit de constater que les réseaux des chambres forment 30 % des apprentis et reçoivent environ 3 % de la taxe.