Nous coopérons déjà avec la CCI en matière d'export. Mais il faut bien être conscient qu'il est parfois difficile d'articuler une mutualisation horizontale avec un réseau qui est déjà en phase de mutualisation verticale. Nous travaillons avec les chambres de commerce mais localement, selon les positions des uns et des autres, les choses se passent plus ou moins bien.
Pour ce qui est du secteur de la production, le non-remplacement d'un collaborateur est regrettable pour l'artisanat car c'est dans ces domaines que vous entendez dire que l'on ne trouve pas de salariés : il y a, en la matière, de vrais problèmes de formation.
Pourquoi nous a-t-on écrêtés l'année dernière de 5 % de nos budgets de conseil en formation alors que c'est un secteur qui forme cinq à six fois moins ses équipes et ses artisans que l'industrie ? Ce genre de décision mériterait d'être ajustée. Voilà l'un des points qu'il faut faire évoluer. Comment se fait-il que les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) se plaignent tous aujourd'hui de la baisse de leurs ressources alors que la formation est considérée comme un enjeu national ?