TV5 présente historiquement un fort taux de précarité, supérieur à 30 %. Outre l'aspect économique, cela tient au fait que les intermittents et les pigistes étaient imputés sur les frais communs de la chaîne, tandis que les permanents l'étaient sur les frais spécifiques français, compte tenu des règles de siège.
Fin 2013, dans un contexte général d'intégration sur le marché audiovisuel public, les syndicats nous ont alertés sur l'intention de nombreux salariés – dont les liens avec la CGT sont établis – d'attaquer l'entreprise devant les prud'hommes pour demander une intégration assortie d'indemnités pour le préjudice résultant de la non-intégration prolongée.