Le Premier ministre l’a dit et répété ici même : en aucun cas les salariés ni l’entreprise ne seront les victimes de ces erreurs du passé. Avec Ségolène Royal, Michel Sapin, François Rebsamen et Laurent Fabius, nous travaillons au quotidien pour reconstruire la cohérence et les ambitions de la filière, à travers un vrai plan industriel. Telle est notre priorité.
Sur le plan national, il faut clarifier les relations entre Areva et Edf. À l’issue de la loi de transition énergétique, nous devons connaître le détail du programme de « grand carénage » et des investissements qui seront faits. Sur le plan international, nous devons redonner une cohérence à cette filière pour l’aider à conquérir les marchés à l’export.
Ensuite, des efforts devront être faits dans l’entreprise, mais sans licenciement et en préservant les sites productifs et leur sûreté. Nous l’avons répété, je veux ici le rappeler.
Enfin, l’État prendra ses responsabilités car il faudra sûrement recapitaliser l’entreprise. Mais cela n’est pas un préalable : nous recapitaliserons une entreprise plus forte dans une filière plus forte.