Merci, monsieur le député Jacques Krabal. Je partage votre engagement pour l’Europe et vos propos sur la paix ont toujours besoin d’être rappelés.
Votre question est très large et embrasse des domaines différents, je serai dans l’obligation de vous faire une réponse resserrée. Je le regrette car j’aurais aimé vous dire comment nous agissons afin que l’IEJ, l’initiative pour l’emploi des jeunes, soit un levier financier essentiel pour peser sur la situation des jeunes décrocheurs en Europe, même si cela dépend souvent des financements complexes du Fonds social européen, le FSE.
Dès 2014, la France a obtenu des avancées significatives pour la gestion de l’IEJ. Vous avez évoqué des programmes, de type Erasmus ou Eures, qui sont une force des programmes communautaires. Ils répondent à la diversité des besoins. Erasmus est un label qui parle, qui recouvre des programmes très variés destinés aux étudiants, aux apprentis, vous l’avez dit, aux élèves de l’enseignement professionnel ou encore aux jeunes créateurs d’entreprise.
Au-delà d’Erasmus enseignement supérieur – je rappelle que 270 000 étudiants en ont été les bénéficiaires entre 2012 et 2013, ce qui n’est tout de même pas rien –, il y a un Erasmus formation professionnelle, auquel vous faisiez allusion, qui favorise les mobilités et qui est intégré à des formations professionnelles, soit par voie scolaire, soit par voie d’apprentissage. Il y a également Erasmus pour jeunes entrepreneurs, lequel est un projet pilote destiné aux jeunes qui lancent leur propre activité ou qui ont créé leur entreprise depuis moins de trois ans.
C’est un début, cela n’est pas rien et en 2014, cela a permis à 2 500 jeunes futurs entrepreneurs de se former auprès de dirigeants chevronnés de petites entreprises.