Mais si. Bien des ministres s’y sont employés, mais vous n’y êtes pas arrivés ! Au lieu de donner des leçons, essayons d’avancer ensemble, concrètement. Ce n’est pas moi qui ai mis en place les dispositifs que vous dénoncez aujourd’hui ! Ils se sont construits au fil du temps, vous le savez très bien, notamment sur la protection des jeunes apprentis.
Il est peut-être temps de lever un certain nombre de freins. C’est ce que j’ai fait en prenant un décret qui satisfait les organisations patronales et syndicales, lorsqu’il faut tenir compte des deux. Passer d’une demande de dérogation à une simple déclaration, c’est un changement fondamental, qui responsabilise au demeurant le chef d’entreprise, car il n’y a pas de doute avoir sur le sens de la responsabilité du chef d’entreprise en la matière.
La France n’est pas un pays à la traîne. Simplement, notre dispositif de formation initiale est différent de celui d’autres pays. En Suisse, l’objectif à atteindre, c’est 25 % de jeunes au niveau du bac. Chez nous, ce n’est pas le cas.