…pas besoin de remonter au siècle des Lumières. Tous les républicains s’en réclament aujourd’hui, tous les républicains, sur tous les bancs. Il est vrai que le siècle des Lumières a créé un certain académisme dans nos formations.
Comme vous l’avez dit, monsieur le député, il y a aujourd’hui des évolutions : les organisations patronales sont directement associées aux contenus des formations – car c’est là le sujet important que vous avez évoqué. Participant hier à une concertation avec le Premier ministre et les organisations patronales, j’ai ainsi pu dire à l’ensemble des partenaires sociaux que c’est aujourd’hui à eux, ensemble, dans des réunions quadripartites – car les régions y prennent part – de définir le contenu des formations.
Au-delà de tous ces aspects, vous lancez un appel à la formation par l’apprentissage. J’ai déjà répondu à ce propos et je souscris à cet appel, mais il existe encore des freins psychologiques dans la tête des parents et l’apprentissage est encore considéré à tort, et c’est regrettable, non pas comme une voie d’excellence, mais comme un second choix. À cet égard, des évolutions seront également nécessaires dans l’éducation nationale et dans ses orientations.
C’est ensemble que nous devons agir pour faire tomber ces barrières psychologiques, car 70 % des jeunes qui suivent une formation en apprentissage trouvent un emploi à la sortie.