Madame la présidente, le projet de loi nous a été remis hier soir et le débat dans l'hémicycle doit se tenir le 4 juin ; étant donné l'importance du dossier, le délai pour en discuter apparaît particulièrement court.
L'actualisation de la LPM se traduit par une majoration de 3,8 milliards d'euros, dont 2,5 milliards en 2018 et 2019, soit après la fin de la législature actuelle. J'espère que cette majoration ne se fera pas, tôt ou tard, au détriment d'autres budgets !
En 2019, les effectifs seront d'environ 261 000 hommes ; comment les 18 750 postes épargnés seront-ils répartis entre militaires et civils ?
De quelle façon les services administratifs du ministère de la Défense évolueront-ils ?
L'autorisation des APNM représente une avancée, mais les syndicats resteront proscrits, alors qu'ils sont autorisés en Suède, en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas. Cette situation risque de donner des idées à certains ; qu'en pensez-vous ?
La mise en place du service militaire volontaire commencera par une expérimentation pendant deux ans, qui concernera un millier de jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans. Quels sont les crédits prévus pour cette opération ?