Tout dépend des organismes au profit desquels on externalise, notamment dans les ports.
S'agissant des réserves, nous n'atteignons pas notre objectif quantitatif parce que nous sommes obligés, année après année, de diminuer les crédits consacrés à la réserve. Si l'on prévoit d'augmenter ces derniers, c'est pour pouvoir atteindre cet objectif. Il nous est arrivé à plusieurs reprises, parce qu'il manquait des ressources sur le titre 2, de les prélever sur les réserves. Il est donc nécessaire d'avoir une vision de long terme.
Le pécule continue à exister, avec les mêmes modalités ; il concernera vraisemblablement le même nombre de bénéficiaires, même si celui-ci fait chaque année l'objet d'une discussion avec Bercy.
Pour ce qui est du surcoût des OPINT, le titre 2 prend en compte les dépenses relatives aux recrutements supplémentaires ; or en fonction de son niveau d'engagement, le personnel recruté peut percevoir des indemnités de service en campagne ou une indemnité relative à l'opération Sentinelle. Les dépenses de fonctionnement sont également variables. Enfin, les surcoûts OPEX et OPINT dépendent des dépenses relatives au matériel : par exemple, pour les OPINT, nous sommes amenés à louer des véhicules, voire à les acquérir si l'opération est appelée à durer. Nous devrons également assumer des dépenses d'hébergement. Aujourd'hui, le personnel est parfois hébergé dans des conditions discutables ; on prévoit, en région parisienne, de passer un marché pour l'achat de préfabriqués. Ces différentes dépenses concernent à la fois le personnel – le titre 2 – et le fonctionnement – le titre 3 –, voire l'équipement.
Je préfère laisser le délégué général pour l'armement – au fait de la traduction économique et financière des contrats – répondre à la question relative aux Rafale.