Intervention de Olivier Audibert Troin

Réunion du 21 mai 2015 à 15h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Audibert Troin :

Le ministre de la Défense déclarait hier que ce rendez-vous sur l'actualisation de la LPM était aussi, sinon plus important que celui de 2013. Je partage le souci de vigilance de la présidente de la commission sur le milliard d'euros d'économies réalisées sur le coût des facteurs, et destiné aux équipements. Il ne faudrait pas, en effet, que nous soyons débarrassés de recettes exceptionnelles au profit d'économies qui seraient virtuelles. Vous avez à ce sujet insisté, mon général, sur le fait que vous restiez attentif aux indices économiques du mois de mai ; or, malheureusement, les taux du crédit commencent à remonter.

De même, en ce qui concerne les recettes exceptionnelles des cessions immobilières – presque 1 milliard d'euros –, nous pourrions imaginer un dispositif permettant leur sanctuarisation.

Pouvez-vous nous confirmer par ailleurs que les sas de décompression sont toujours budgétés ?

Le texte prévoit que les espaces d'entraînement s'appuieront sur des modalités nouvelles de soutien : quelles sont-elles ?

Enfin, plus important, pouvez-vous nous éclairer sur la traduction budgétaire concrète de la vente des Rafale ? La LPM 2013 mentionnait 215 avions de combat en parc, le Livre blanc, 225, et, avec l'actualisation, nous passons à 247 appareils, soit 32 de plus que ne prévoyait la LPM 2013. Or le nombre de Rafale qui devaient être livrés – 26 – est toujours le même. Doit-on dès lors ajouter 6 Mirage 2000 ? Qu'est-ce que changent pour nous nos exportations de Rafale ? Nous avons beaucoup entendu dire qu'elles allaient alléger notre engagement vis-à-vis du constructeur. Or si l'on avait 26 commandes en 2013 et toujours 26 après l'actualisation, cela ne change rien.

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