Vous me demandez comment cela est possible et je vais vous répondre. Les nouveaux enseignements que nous introduisons, qu’il s’agisse des enseignements pratiques interdisciplinaires ou de l’accompagnement personnalisé, ne seront pas dispensés par des intervenants extérieurs mais par les équipes de l’établissement. Les enseignements interdisciplinaires seront, par définition, délivrés par des enseignants de disciplines différentes et chacune des disciplines aura sa place dans ces enseignements pratiques interdisciplinaires, comme dans l’accompagnement personnalisé.
S’agissant de ce dernier, nous ne ferons pas appel à des surveillants de collège pour aider les enfants à progresser. Je le dis car c’est la pratique qui s’était développée au cours des dernières années, avec le très piètre résultat que l’on sait… L’accompagnement personnalisé sera bien réalisé par les enseignants eux-mêmes.
Quant à l’autonomie laissée aux établissements, elle permet précisément d’évaluer ce dont les élèves ont besoin. Si le besoin apparaît, pendant une période donnée, disons de six mois, de renforcer davantage le français, il sera davantage fait appel au professeur de français. Si le besoin porte ensuite plutôt sur l’histoire, ce sera fait. Mais je le dis ici, il reviendra au conseil pédagogique de l’établissement, lequel réunit le chef d’établissement et l’ensemble des enseignants, d’organiser la répartition de ces 20 % du temps scolaire consacrés à l’interdisciplinarité, au travail en petits groupes et à l’accompagnement personnalisé, et de veiller bien évidemment à ce qu’aucune discipline ne soit lésée.
Je veux le redire ici, il faut aussi nous faire confiance.
Le 22/06/2015 à 09:56, laïc a dit :
"Je veux le redire ici, il faut aussi nous faire confiance."
Pour faire baisser le niveau scolaire, on fait confiance en effet au PS...
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