L'imperfection de la loi du 15 novembre 2013 apparaît aujourd'hui cruellement.
La nomination par l'État, principal actionnaire, n'avait rien d'illogique mais c'est un autre débat. La transparence est en revanche nécessaire par respect pour les candidats mais aussi pour les Français qui financent l'audiovisuel public par l'intermédiaire de la redevance.
Quel est l'intérêt de conserver le secret sur les candidatures alors que quasiment tous les noms ont fuité dans la presse ?
Quel est l'intérêt du secret en matière de calendrier – nous ne disposions que d'une date butoir pour la nomination et pas de date précise ? J'ai beau chercher, je ne vois aucune raison de ménager un tel effet de surprise.
En matière de vote, nous sommes sans doute en phase de rodage, mais je suis surpris par les incertitudes qui semblent avoir marqué la procédure : cases à cocher ou vote à bulletin secret, règles de majorité, question des cinq voix… Modifierez-vous le règlement intérieur du Conseil afin de clarifier ces règles avant les prochaines nominations ?