Je suis triste d'entendre les chefs d'état-major faire des calculs à cent hommes près, alors que l'État continue de tant dépenser dans des systèmes d'aide qui ne fonctionnent plus et qu'il faut augmenter les emplois. Je ne comprends pas que la priorité soit ainsi donnée à des emplois aidés plutôt qu'à de vrais emplois. Il y a, à mon sens, un vrai choix politique à faire.
Alors que croît la menace aérienne, de quelle défense anti-aérienne bénéficiera notre flotte de haute mer en attendant la livraison des frégates destinées à assurer la protection du groupe aéronaval ? Faut-il considérer que le Gouvernement délaisse le Pacifique Sud, en abandonnant les nodules polymétalliques au fond des océans, le nickel de Nouvelle-Calédonie et la sécurité de nos côtes ? Les bateaux affectés à cette tâche devaient passer de neuf à six ; ils ne sont désormais plus que trois. Comment ferons-nous en attendant la prochaine livraison ?